Changer profondément, c’est normalement bouleversant !
Qui n’aimerait pas l’idée d’un changement vers une meilleure vie ?
Et la promesse est celle d’un renouveau, d’une liberté retrouvée, d’un alignement profond.
Un changement lumineux, fluide, presque euphorisant. Et parfois, il l’est.
Mais pas toujours.
Parce que lorsqu’un vrai changement se présente, un changement intérieur, profond, qui vient toucher quelque chose de central en toi, il peut provoquer tout l’inverse d’un élan joyeux.
Il peut secouer fortement tes repères.
Il peut mettre à nu des parties de toi que tu croyais avoir dépassées.
Il peut réveiller des peurs ancestrales, un vide difficile à nommer, une sensation de chute libre…
Même si tu l’as choisi.
Même si tu en avais besoin.
Même si tout autour de toi te dit que “c’est pour ton bien”.
La transformation est un passage
Un passage flou, déroutant, parfois rude.
Un moment où l’ancien ne tient plus, et où le nouveau n’est pas encore là.
Beaucoup parle de renaissance.
Mais ce qui n’est pas vraiment dit c’est que dans ce chemin de travail sur soi, avant de renaître, il faut laisser parfois mourir une version de soi.
Et cette étape-là… personne n’en parle vraiment.
Personne ne dit à quel point elle peut être déroutante.
À quel point elle peut te faire douter de tout !
À quel point elle peut t’épuiser, te faire pleurer sans raison, ou t’enfermer dans un brouillard intérieur que même tes outils habituels ne dissipent plus.
Un petit rappel !
Tu n’es pas seul.e si tu ressens la peur.
Tu n’es pas faible.
Tu es simplement au cœur d’un passage transformationnel.
Ce que vient toucher le changement, c’est l’identité
Et ce n’est pas juste une question de contexte ou de décision à prendre.
Ce qui tremble intérieurement, c’est plus profond :
- C’est la personne que tu étais, celle que tu as construite pour être aimé.e, pour tenir debout, pour t’intégrer.
- C’est une image de toi, des croyances que tu avais sur le monde, des rôles que tu as pris malgré toi.
Quand tu sens que cela devient urgent, tu n’es pas en train d’échouer !
C’est que tu es en train d’abandonner ce qui ne te ressemble plus.
Notre système est conçu pour protéger ce qui est connu, même si ce connu nous fait souffrir.
L’inconnu, lui, fait trembler. Il réveille cette sensa
Il y a un espace entre le “plus jamais comme avant” et le “pas encore comme je le sens”.
C’est dans ce vide que se vit souvent la transformation.
Un vide inconfortable.
Un temps de pause forcée où plus rien ne semble clair.
Tu perds tes automatismes. Tu doutes de tout. Même de toi.
Et c’est là qu’une nouvelle part de toi est en train de se révéler.
Pas à pas. Doucement. En silence.
Mais pour l’accueillir, il faut faire de la place.
Il faut oser rester dans le flou un instant.
Ne pas tout remplir. Ne pas tout comprendre.
Juste respirer. Sentir. Être.
Alors comment traverser ce passage sans s’effondrer
Il n’existe pas de recette miracle, il y a des repères.
Des gestes simples mais puissants.
Voici quelques clés pour traverser cette zone de turbulence sans te perdre :
1. Ne lutte pas contre la peur, accueille-la
La peur est une réaction normale à l’inconnu. Elle veut te protéger et non pas te punir.
D’ailleurs à trop vouloir fuir ou contrôler cette peur, tu lui donnes encore plus de place.
Et tu peux aussi appeler son rival que tu connais bien : le courage !
2. Accepte de ne pas tout comprendre
Le mental aime avoir des explications.
Mais dans les périodes de transformation, la vérité ne vient pas de la tête.
Elle vient du corps, du ressenti, de ce que tu vis profondément.
Tu ne peux pas tout analyser. Tu peux juste rester présent.e à ce qui se passe.
3. Crée des espaces pour sentir et ressentir
Écris. Danse. Marche en silence. Respire profondément.
Autorise-toi à ressentir au lieu de toujours “faire”.
Ton corps sait des choses que ton esprit n’a pas encore captées.
4. Choisis avec qui tu traverses
Il y a des personnes qui sauront t’écouter sans te juger, sans vouloir te sauver.
Et il y en a d’autres qui, sans le vouloir, projettent leurs propres peurs sur toi.
Souvent, le tri se fait naturellement et c’est précieux.
5. Rappelle-toi que l’inconfort fait partie du chemin
Tu n’es pas en train de t’égarer.
Tu es juste… en train de grandir.
Et ça ne se fait jamais sans un peu de chaos.
Le voyage le plus riche est celui que nous faisons avec nous même
Tu ne peux pas vivre un vrai alignement sans laisser mourir ce qui ne l’est plus.
Tu ne peux pas te rapprocher de toi sans traverser des espaces de doute et de vide.
Ce n’est pas un bug. C’est un processus.
Un processus vivant, sacré, parfois exigeant… mais infiniment riche.
Tu peux choisir d’être accompagné.e
Et non, tu n’as pas à le traverser seul.e.
Si tu sens que tu es en train de vivre ce genre de passage,
Si tu sens que quelque chose bouge profondément en toi,
Mais que tu ne veux pas t’écrouler, ni abandonner ton élan…
Je suis là pour t’accompagner dans ce passage.
Avec douceur, avec présence, avec respect de ton rythme.
Pas pour te tirer, mais pour marcher à tes côtés.
Pas pour t’enseigner, mais pour t’aider à retrouver ce que tu sais déjà, au fond de toi.